ÉPISODE 209

Jeudi 21 avril 1966
Sandy
Sandy
Webber flirt avec Rodney. Michael est informé par Ann de la tragédie qui
s’est déroulée sur la falaise 17 ans plus tôt. Rodney et Allison prennent
une importante décision…
Audience Nielsen 1ère diffusion :
Non communiquée |
NARRATION : WARNER
ANDERSON
Il y a dix-sept ans de cela, une fille effrayée et hystérique a été
accusée d’avoir délibérément poussé un garçon du haut d’une falaise, causant
sa cécité. Ann Howard, une étrangère dans un endroit familier. Aujourd’hui,
elle revient à Peyton Place. Il lui a fallu énormément de courage pour faire
face une nouvelle fois à la scène de la tragédie : la maison de la plage
occupée maintenant par le Dr Michael Rossi.
INTRO
Le coursier du Colonial Post Inn amène une lettre au Dr Rossi. Le Dr Rossi
se dirige vers Ann Howard.
SCENE
1
Le barman, Fred Draper, sert les commandes de boisson à Rossi et Ann au
Colonial Post. Ann avoue à Michael que c’était bien elle qui était près de
la falaise l’autre soir. Michael lui fait remarquer qu’elle est vraiment
très belle.
Steven et Betty sont au bar et Betty remarque Michael. Elle demande à son
mari : « Qui est-ce ? ». Steven, d’humeur à faire des plaisanteries, hausse
les épaules et lui répond : « Le Dr Rossi ». Bien évidemment, Betty faisait
référence à la jeune femme qui est avec lui. Ils se dirigent vers eux pour
saluer Michael. Betty se souvient qu’Hannah leur avait dit qu’une jeune
femme étrangère avait téléphoné et demandé Steven, mais elle ignore si cette
mystérieuse personne est Ann.
Dialogues de la scène 1
Le Dr Rossi et Ann entrent au bar du Colonial Post Inn.
MICHAEL : Que diriez-vous d’un bon remontant ?
ANN : Pour un docteur ?
MICHAEL : Le docteur n’est pas de service. Que diriez-vous de nous asseoir
ici ?
ANN : Ce sera parfait.
MICHAEL : Bonjour Fred.
FRED : Oh, bonsoir, Dr Rossi.
MICHAEL (à Ann) : Que désirez-vous ?
ANN : Une daquiri glacée.
MICHAEL : Et pour moi un martini dry avec deux olives.
FRED : Deux olives.
MICHAEL : Êtes-vous déjà venue ici auparavant ?
ANN : Où ?
MICHAEL : A l’auberge. C’est un point de rencontre obligatoire dans cette
petite ville. Rustique et plein de charme.
ANN : J’ai bien peur de ne pas être très observatrice.
MICHAEL : Très bien. Il n’y a pas beaucoup de choses à voir à Peyton Place.
ANN : Je veux savoir. Est-ce toujours de la même façon que vous rencontrez
vos assistants : en les invitant à prendre un verre ?
MICHAEL : Il y a à peine une minute vous disiez que c’était un bon remède.
ANN : En fait, je suis très versatile.
Michael rie.
ANN : Vous savez, vous aviez raison lorsque vous avez dit m’avoir déjà vue
avant que l’on ne se rencontre à l’hôpital.
MICHAEL : Oh ?
ANN : C’était très poli de votre part de ne pas m’avoir traité de menteuse.
J’étais effectivement sur la falaise, près de la maison de la plage.
MICHAEL : J’ai un peu peur de vous demandez si vous avez vu ce que j’étais
en train de faire.
ANN : Vous étiez en train de cuire des œufs.
MICHAEL : Oh, oui, je me rappelle. Je revenais d’un mariage. Les mariages me
donnent toujours faim.
ANN : J’ai toujours entendu dire que les célibataires étaient de bons
cuisiniers.
MICHAEL : Ce n’est pas ce que vous pensez ?
ANN : J’aimerais beaucoup goûter votre cuisine.
MICHAEL : Seulement si vous signez un papier me déchargeant de toutes
responsabilités.
ANN : Ou dois-je signer ?
MICHAEL : Chez moi, avant le dîner.
ANN : Oh.
Steven et Betty entrent au bar et rencontrent Michael.
MICHAEL : Oh, Betty. Steven.
STEVEN : Mike.
BETTY : Dr Rossi. Comment allez-vous ?
MICHAEL : Très bien.
Steven et Betty se rendent au bar.
BETTY : Qui était-ce ?
STEVEN : Michael Rossi. Il travaille à l’hôpital.
BETTY : Très drôle. Si tu ne fais pas attention, on risque de te coller
l’étiquette de sournois dans le dos.
STEVEN : Elle s’appelle Ann Howard. Elle est passée au bureau tout à
l’heure.
BETTY : Il semblerait que toutes sortes de jeunes femmes mystérieuses se
présentent à toi.
STEVEN : Par exemple ?
BETTY : Par exemple la femme qui a appelé lorsqu’on était en lune de miel.
STEVEN : Allons, Sherlock. Je ne peux rien te dire. Secret professionnel
oblige.
BETTY : Même pour la femme de l’avocat ?
STEVEN : Surtout pour la femme de l’avocat.
BETTY : Ne crois pas t’en tirer comme ça.
SCENE 2
Dans le salon des Carson, Allison a le cafard en pensant à ses sentiments
envers Rodney. Constance parle avec elle de ses relations avec Rodney.
Rodney sonne à la porte. Allison dit à sa mère qu’elle et Rod vont au
Shoreline Cafe, puis elle va ouvrir la porte, salue Rodney et l’invite à
entrer. Elliot félicite Rodney pour avoir acheté le Shoreline Garage et lui
offre quelques conseils gratuits. Puis Allison et Rodney partent au
Shoreline Cafe.
SCENE 3
De la musique assourdissante est diffusée au Shoreline. Sandy Webber entre
dans le café et commence à faire du gringue à Rodney. Elle l’identifie comme
le beau-frère de Rita. Sandy invite Rod à danser, mais il refuse poliment. A
cet instant, il ne sait pas que la jeune femme n’est autre que la femme de
Lee. Sandy lui dit qu’elle n’était pas en ville pendant un certain temps, et
qu’elle est revenue il y a peu. Elle demande à Rodney si lui et Allison
forment un couple. Il lui répond que oui. Excédé par la jeune femme, il la
congédie. Elle s’en va tandis qu’Allison la suit des yeux. Pendant qu’ils
prennent place à une table, Sandy s’approche de Norman et danse avec lui.
Puis ensuite elle renverse un verre sur Rita. Elle lui dit qu’elle est
désolée. « Tu parles ! », répond Rita.
Embarrassée, Rita se rend aux toilettes afin de mettre un peu d’eau sur sa
robe tâchée. Sandy attrape Rodney et danse avec lui.
Lee entre dans l’établissement, aperçoit Sandy sur la piste de danse,
s’approche d’elle et la gifle violemment. Rodney crie à Lee d’arrêter et ce
dernier lui explique que Sandy est sa femme. La foule autour d’eux se tait
et observe la scène. Lee a jeté un froid dans l’assistance et la musique
s’arrête. Rodney et Allison suivent Lee et Sandy qui sortent du café. La
musique et les danseurs reprennent.
SCENE 4
A l’extérieur du Shoreline, dans la décapotable, Rodney et Allison
s’embrassent fougueusement. Allison est un peu froide bien qu’elle admette
éprouver du désir pour Rodney, mais elle est perturbée par le manque de
compréhension de sa mère. Rodney comprend la situation et ils se regardent
amoureusement dans les yeux.
SCENE 5
Le Dr Rossi cuisine pour Ann dans son cottage de la plage. Il admet cuisiné
depuis qu’il a déménagé dans cet endroit. Avant, il s’achetait souvent des
sandwiches déjà préparés à 3 cents lorsqu’il était à New York. Ann se glisse
dehors et se rend une nouvelle fois au bord de la falaise. Elle se trouve
prise d’un malaise. Michael l’aperçoit et l’aide à la ramener au cottage.
Ann revit l’horreur de l’accident survenu 17 ans plus tôt. Comment les
enfants lui avaient passé le bandeau sur les yeux, comment ils l’avaient
fait tourné. Les enfants avaient tournés autour d’elle et l’avaient poussé,
jusqu’à ce qu’elle les pousse en retour. Soudain, elle a entendu un cri et a
enlevé son bandeau. Les enfants étaient devenus aussi pâles que des fantômes
et avaient criés : « C’est elle qui a fait ça », tandis qu’un jeune garçon,
Chis Webber, était étendu inconscient au pied de la falaise. Ann devient
hystérique et Michael la calme en lui administrant un sédatif. Ann s’étend
sur le canapé.
DANS LE PROCHAIN EPISODE
Sandy parle avec Rodney, Michael avec Ann, Hannah avec Betty.
SANDY : Vous êtes un client coriace, Mr Harrington.
RODNEY : Je n’aime pas jouer.
MICHAEL : Vous ne serez jamais capable de garder un tel secret dans une
ville comme Peyton Place, et vous le savez.
HANNAH : Les gens vous observeront cette fois. Ils pourraient même parler.
BETTY : Parler de quoi ?
HANNAH : De Rodney.
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